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7e Place sur l'Ebrunman & l'Alpe d'Huez

L'alpe d'huez et Embrun constituaient les deux objectifs principaux de ma saison 2021. Sur des parcours réputés comme étant les plus durs du monde à cause du dénivelé, je voyais en ce courses des parcours taillés pour moi.


A l'Alpe d'Huez, je réalise une très bonne natation pour moi et parviens à revenir dès la première ascension vélo dans le top 10. Sur la partie médiane, plus plate, je fais le job et me maintiens entre la 9e et 11e place. Longtemps au duel avec les coureurs belges, je lâche quelque peu du terrain dans l'ascension finale de l'Alpe d'Huez. Je survis jusqu'à la seconde transition à coup de coca mais peine à imaginer ce qui va suivre. En manque d'énergie en début de course à pied, j'adopte une stratégie défensive. Je ne reviens pas significativement sur la tête mais parviens toute de même à reprendre quelques places et termine 7e.


Le 15 août avait lieu à Embrun, celui que l'on appelle le triathlon le plus dur du monde; le mythe. Parti avant même le levé du jour, l'ambiance au départ natation y est tendu comme nul part ailleurs. Gonflé à bloc par l'adrénaline, je pars à fond avec l'idée de perdre le moins de temps possible sur la tête et l'espoir de revenir le plus vite possible à vélo sur le top 10 (mon objectif). Le plan se déroule parfaitement et me trouve dans la montée de l'Izoard en compagnie d'une dizaine de coureurs entre la cinquième et la quinzième place à cinq minutes de la tête de course. Au 100e km, le groupe explose sous l'impulsion du croate Vistica et les jambes sont extraordinairement bonne pour moi. Je reste calme, rejoins la deuxième transition avec le sentiment de monter en puissance. Je pose le vélo dans le top 10 et dès le départ course à pied ce sentiment se dissipe; la température folle (37 degrés) me tombe dessus. Je peine à me ravitailler, les sucres et l'eau viennent à manquer et le marathon tourne un peu au cauchemar. Un pas après l'autre, je rallie l'arrivée en plus de trois heures (sur le marathon) sans perdre de places mais sans revenir non plus. En regardant les résultats des précédentes éditions, je réalise combien le plateau était relevé cette année, et mesure combien je peux être content de cette septième place et de mon chrono 9H49.


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